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Développer la confiance en soi pour se préparer à un challenge

Développer la confiance en soi pour se préparer à un challenge

Confiance en soi et sophrologie

Si nous ne maîtrisons pas le cours des événements que nous vivons, en revanche, nous pouvons agir sur notre propre comportement. Bien sûr, cela ne vient pas sur commande et il ne suffit pas de le décréter.

 Combien de fois n’ai-je pas entendu dire « tu verras, tout se passera bien, aies confiance ». Or ce mantra de soutien à l’origine bienveillant est parfaitement inutile, voire irritant. Vous ne trouvez-pas ?

 S’il n’est pas possible de programmer les événements eux-mêmes, il est possible de s’habituer à développer une attitude plus optimiste et plus ouverte, qui permet d’agir en pleine possession de ses capacités. Bref, tout l’inverse de ce qui se passe lorsque vous vous sentez stressé et inhibé dans votre concentration, perdant l’accès à vos savoirs et savoirs-faire.

 Il s’agit d’effectuer une préparation mentale, en se reliant à des sensations corporelles bienfaisantes, qui agissent positivement sur l’état d’esprit. Cette démarche s’inscrit de manière progressive sur plusieurs séances. On commence par travailler la capacité à se relier au corps dans le présent et dans son positif, grâce à des exercices de respiration et des mouvements. Puis, on effectue une projection dans le futur – une futurisation – en se visualisant dans un moment redouté, que l’on vit mentalement avec tout le registre sensoriel agréable à disposition. Et notre cerveau est si bien fait que le bénéfice est alors le même que si nous le vivions réellement. Ceci permet, le jour J, d’être dans les meilleures dispositions pour mobiliser ses ressources. Grâce à notre plasticité cérébrale, avec l’entraînement nous serons habitués à nous y connecter.

 Je l’ai d’abord découvert personnellement il y a quelques années, pour me préparer à des négociations délicates ou des examens oraux, avec des résultats surprenants. Puis, à présent, j’accompagne les autres à l’aide de ces techniques.

 Ainsi, je guide des personnes en questionnement dans leur recherche d’emploi, pour mieux définir leur projet, préparer leurs candidatures et leurs entretiens, surmonter les doutes tout au long de ce processus de maturation qui mène à se présenter aux postes qui correspondent à la fois aux aspirations profondes et aux compétences en présence.

 Je soutiens également des personnes en perte de confiance après un burn-out, par exemple, pour leur redonner le goût de passer à l’action et l’envie de se projeter à nouveau. Ou bien encore, j’aide des personnes intimidées à se préparer à une prise de parole en public. Ces techniques favorisent également la concentration pour les compétitions sportives par exemple, et peuvent aider à surmonter des phobies. En bref, cette méthode s’applique à tout challenge.

 Sans doute plus encore que pour certaines techniques, il est nécessaire de pratiquer non seulement en mon cabinet, mais aussi individuellement de manière récurrente, comme un entraînement sportif, afin d’obtenir des résultats. Il suffit de trouver les moments et le rythme qui s’adaptent au quotidien de chacun. Le matin, une futurisation peut également agir comme un booster pour commencer sa journée. Car la sophrologie n’a pas seulement pour effet la relaxation, elle peut aussi dynamiser, à la fois le corps et l’esprit.

Ces lignes résonnent avec vos préoccupations et besoins du moment ? Ou bien celles d’un.e proche ? N’hésitez pas à me contacter pour un rendez-vous au 076 824 12 71 ou sur corinne.mahaut@essenciels.ch ou à en parler autour de vous.

La sophrologie pour la gestion du stress

La sophrologie pour la gestion du stress

gestion du stress

Ce mois-ci, j’ai souhaité partager l’expérience d’un contrôleur aérien à la retraite ayant utilisé la sophrologie tout au long de sa carrière pour gérer le stress inhérent à son métier.

Bonjour Michel, merci de nous accorder ce témoignage. Tu as travaillé à la tour de contrôle de Genève pendant 30 ans et ton expérience est précieuse.

Peux-tu nous expliquer quels ont été les facteurs de stress liés à ton ancien métier ?

C’est un métier stressant par nature, on a la responsabilité de vies humaines car nos décisions peuvent impliquer la vie ou la mort. Les actions doivent être anticipées et aboutir à un résultat précis un moment après, avec des avions qui volent, atterrissent ou décollent à plusieurs centaines de km par heure.

On a aussi la gestion simultanée de nombreux avions en mouvement contenant des passagers. Les choses évoluent vite et l’on n’a pas le moyen de les arrêter.

Il faut s’adapter en permanence à une situation extrêmement changeante, sans pouvoir agir directement dessus, mais seulement par l’intermédiaire des pilotes. C’est un peu comme conduire une voiture de course sans tenir le volant soimême mais en donnant des ordres à celui qui le tient.

Comment as-tu connu la sophrologie ?

Un ami organisait des cours avec un sophrologue dans les années 80 à Rolle. J’ai tout de suite compris que cela pourrait m’aider dans ma formation de contrôleur, en arrivant à rester calme malgré les émotions et les tensions. Nous avons fait des exercices pour apprendre à se détendre à l’aide de la respiration abdominale.

Comment utilisais-tu la sophrologie dans ton métier ?

Il me suffisait de respirer profondément avec le bas  ventre en étant concentré sur mon corps pour ralentir mon rythme cardiaque et alors retrouver immédiatement la sérénité et la clarté d’esprit. J’avais associé  l’entraînement à la respiration profonde avec une détente totale. Et cela assis à mon poste de travail, les yeux ouverts (sic) devant mes écrans, tout en surveillant la situation à l’extérieur par la vue directe de la tour, ou en salle face aux radars. Bref, en pleine action.

A quels moments en particulier y as-tu fait appel ?

Dès que la tension montait trop, que la difficulté s’accroissait et que la gestion de la situation ne permettait plus aucune erreur. Ou par exemple, si un avion déclarait une urgence et qu’il fallait changer tout ce que l’on avait préparé pour lui donner la priorité absolue.

A quoi voyais-tu que la tension montait ?

Quand la situation se compliquait et qu’il commençait à y avoir trop de choses à gérer pour pouvoir suivre. Or il faut s’en rendre compte avant d’être débordé pour continuer à faire les choses correctement. Par exemple une accumulation d’appels, d’avions, de problèmes météo… Il ne fallait alors pas céder à la panique, et prendre des actions immédiates et claires pour maîtriser la situation.

Qu’est-ce que cela t’a apporté ?

La sophrologie m’a permis de garder mon sangfroid dans des circonstances de grand stress. Je peux dire en toute humilité que cela m’a aidé à sauver des vies et finir ma carrière sans avoir de cas sur la conscience ni de remords.

Quelles seraient tes recommandations pour un jeune contrôleur qui débute dans le métier ?

Sans aucune hésitation, faites de la sophrologie.

En quoi la sophrologie s’adresse-t-elle aussi aux enfants ?

En quoi la sophrologie s’adresse-t-elle aussi aux enfants ?

Basée sur des exercices corporels, avec un langage imagé, elle est facile d’accès pour eux. Les pratiques courtes et les mouvements permettent de capter leur attention. L’approche est la même qu’avec les adultes, mais adaptée à leur âge de façon plus ludique avec notamment l’usage du dessin. Lors de la première séance, la rencontre avec un parent a lieu pour identifier les besoins et ensuite l’enfant suit ses séances en autonomie avec le/la sophrologue. Il apprendra notamment à identifier et comprendre ses émotions pour mieux les gérer.

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