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cultiver la pensée positive

L’être humain a tendance à se focaliser sur les événements négatifs, ce qui peut faire entrer dans un cercle vicieux. Concentrer son attention vers les phénomènes positifs doit donc s’entraîner, mais le résultat est tellement gratifiant et bénéfique, avec un regard plus ouvert et l’enclenchement d’un cercle vertueux d’événements positifs.

 La semaine dernière, j’ai fait une expérience. J’ai demandé sur les réseaux sociaux à mes amis et contacts ce qu’était le bonheur pour eux. J’en profite pour remercier ceux qui ont répondu et dépassé le stade du « Like ». Les réponses étaient poétiques et magnifiques et m’ont permis de dégager des tendances.

 Tout d’abord, ce qui nous relie à notre corps, aux sensations agréables :

 « Quand je me réveille naturellement vers 6h, que je peux faire une petite méditation pendant qu’un thé chauffe… puis, me recoucher, me rendormir jusqu’au réveil de 7h… »

« Quelques mouvements de yoga »

« Une tasse de thé »

«  Eclairer le feu le matin. J’approche une allumette et les petits bouts de genet et de bois secs s’enflamment lentement en faisant de petits craquements et en dégageant une légère chaleur et une senteur exquise, celle du renouveau. C’est le bonheur ! »

 Ensuite, la contemplation de la nature, moments suspendus hors du temps :

« Pour moi, c’est être allongée au bord d’un lac par une journée ensoleillée, sous le feuillage d’un arbre que le vent froisse doucement… »

« Un lever de soleil »

Puis, l’observation des animaux, les petits et les fragiles :

« Le bonheur, pour moi, c’est un chant d’oiseau au lever du jour, annonciateur de printemps. »

« mon petit casse-noisette qui vient me rendre visite de bon matin. »

« Le ronron de mon chat »

Un psychologue m’a un jour expliqué que ces petits animaux nous relient à notre enfant intérieur.

 Et enfin, le lien aux autres, le partage :

« Les journées qui s’allongent accompagnées du chant des oiseaux marquent l’arrivée des beaux jours, de l’ouverture des terrasses, des moments d’amitiés partagés… tous ces petits et grands bonheurs de la vie »

« C’est écouter Giedré à deux au petit-déjeuner et rire aux éclats en regardant le chat jouer »

  Bien sûr, ce n’est pas exhaustif, mais j’y vois un fil conducteur, celui du lien, entre nous, avec notre environnement. Une manière de nous replacer comme partie intégrante d’un tout.

 A l’évocation de ces moments heureux, nous faisons ressurgir notre capacité à nous émerveiller. En le faisant quotidiennement, nous pouvons apprendre à nous focaliser sur le positif et à le cultiver. Plutôt que de nous centrer sur le négatif en boucle, nous habituer à nourrir la pensée positive.

A la longue, nous pourrons ainsi orienter notre regard sur ce qui nous fait du bien, entretenir notre bienêtre, ouvrir notre esprit à de belles perspectives, qui nous donnerons envie d’entreprendre, et ainsi de suite.

 Ce n’est pas une méthode Coué, mais comme une gymnastique, une rééducation chez le physio, pour se programmer à développer le positif, le valoriser, le voir plus au quotidien, et le faire rayonner autour de soi. Cela se passe au niveau cérébral : à force d’emprunter souvent des petits sentiers neuronaux abrupts, ils deviennent de larges routes faciles à pratiquer.

Comment faire ? Prendre le temps de laisser aller son regard autour de soi dans ses déplacements quotidiens, en lâchant son téléphone, accepter des moments de rien, même d’attente. Et pourquoi pas, consigner dans un journal d’émerveillement ces petites observations et constater ce qui nous fait du bien pour en faire des rituels à reproduire.

 En pratiquant cela dans les bons moments, nous pourrons puiser plus facilement dans ces ressources sur les périodes plus difficiles.