La Suisse a connu une forte hausse de l’absentéisme en 2022 (34 %). Mais que se cache-t-il derrière ses chiffres ? Quels sont les moyens d’y remédier ?
Cette hausse a d’abord été directement imputée au Covid, puis à ses effets indirects avec davantage de maladies psychiques chez les jeunes. Mais à y regarder de plus près, cette explication est insuffisante.
D’après l’Office fédéral de la statistique, les principales causes d’absence, sont la maladie et les accidents du travail (69 %). Les Troubles Musculo–Squelettiques (TMS) font partie des maladies professionnelles les plus fréquentes. 22 % des cas AI (Assurance Invalidité) seraient dus aux TMS, 20 % des personnes actives connaissant des maux de dos et plus de 15 % souffrent de douleurs dans les épaules et la nuque.
Très souvent, ces maux proviennent d’un aménagement du poste de travail inadapté, surtout si la posture de travail fixe est prolongée (que ce soit assis ou debout) ou si les gestes professionnels sont répétitifs, voire les charges physiques lourdes.
Cependant, la part de stress, n’est pas négligeable, comme l’indique l’expression « en avoir plein le dos ». Ce stress s’inscrit souvent au niveau collectif et pas seulement individuel, à savoir :
- des problèmes d’organisation dans l’entreprise ou l’institution, engendrant une perte d’autonomie (voir l’article Qualité de vie au travail : et si on commençait par l’autonomie ? ),
- une charge de travail importante ou très fluctuante, générant une fatigue chronique et/ou une hypervigilance
- une ambiance tendue, produisant des conflits interpersonnels. Ces derniers sont mentionnés par l’Office de la statistique comme motif d’absence dans la large rubrique Autres raisons (18%).
Pour révéler ces points, il est nécessaire d’effectuer une analyse sous forme d’enquête, d’entretiens et d’observation de terrain, puis de co-construire les solutions d’amélioration avec les équipes, pour les mobiliser et être au plus près des besoins.
Ensuite, pour développer ces solutions, une approche pluridisciplinaire, telle que celle proposée avec l’ISQVT, sera plus efficace.
Au sein d’une telle approche, parmi les disciplines qui aideront à prévenir et remédier à ces facteurs, la sophrologie est une méthode simple, pratique et intégrable au quotidien dans tous les métiers, à tous les niveaux hiérarchiques.
Concrètement :
- des exercices respiratoires pourront réduire le niveau de stress
- des relaxations dynamiques, avec des mouvements ciblés, préviendront les Troubles Musculo–Squelettiques
- la régulation du sommeil et de la concentration préviendra les accidents
- la gestion de l’énergie et des émotions pourra prévenir les conflits et les risques de burnout
Ces techniques peuvent être introduites isolément ou dans le cadre de formations et coaching autour de ces thèmes, en groupe ou en individuel. Plus les publics adressés au sein de l’organisation seront multiples, plus les chances de résultat seront élevées.
Ces thématiques font écho à vos préoccupations ? Contactez-moi sur corinne.mahaut@essenciels.ch.