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Comment je me suis libérée de mon vertige avec la sophrologie

Comment je me suis libérée de mon vertige avec la sophrologie

salariée fatiguée

A mon souvenir, j’ai toujours eu le vertige, depuis mon enfance. Cependant, ces dernières années, cela s’était progressivement accentué. J’avais pris l’habitude de faire avec et d’éviter les passages exposés en randonnée. Cependant, à mon arrivée en Valais, cela a commencé à beaucoup me frustrer. Tant de beaux sentiers à portée de mains restaient inaccessibles pour moi. En particulier de nombreux bisses, ces fameux canaux d’irrigation pluri-centenaires, souvent à flanc de falaise.

En devenant sophrologue, je me suis souvent entraînée pour me débarrasser de cette sensation paralysante. En prolongeant mes expirations, j’avais réussi à réduire le stress et à passer sur des ponts suspendus peu élevés, comme le joli pont du Bhoutan, dans le magnifique bois de Finges, qui fait entrevoir le vide sous ses pieds. Cependant, cela me demandait toujours beaucoup d’énergie et j’en ressortais épuisée.

Et puis le déclic est venu. En partie grâce à la recommandation de mon ancien professeur de sophrologie et mentor, qui m’a encouragée à insister avec une technique de substitution d’une sensation négative par une sensation positive. En utilisant une sensation relaxante bien ancrée lors de mes entraînements, j’ai pu substituer la sensation de coton dans les jambes par celle de fourmillements agréables. Il me suffit de la ramener avec quelques expirations dès que j’approche un lieu exposé, et le vertige n’a même pas le temps d’apparaître. Je l’ai testée avec joie sur des routes vertigineuses pendant mes vacances et sur le pont suspendu de Mühlebach (Goms Bridge), 80 m de haut au-dessus du Rhône.

Quelle joie à l’idée de parcourir tous ces beaux sentiers que je mettais de côté !

Et vous ? Avez-vous envie de vous libérer de votre vertige, aussi simplement ? Il suffit de quelques séances de sophrologie, et d’un entraînement personnel régulier entre chacune pour ancrer les sensations de délivrance.

 

 

 

 

 

 

Pourquoi la sophrologie est-elle efficace dans une démarche de Qualité de Vie au Travail ?

Pourquoi la sophrologie est-elle efficace dans une démarche de Qualité de Vie au Travail ?

qualité de vie au travail

 

La base d’une démarche réussie en entreprise est celle de l’adhésion des parties prenantes. Or la sophrologie rend chacun acteur de sa propre qualité de vie au travail car elle s’entraîne non seulement en groupe mais également individuellement, à son rythme et selon ses besoins avec des enregistrements de techniques guidées «  anytime anywhere any device ». Elle s’intègre donc parfaitement au quotidien, au poste de travail, avec des techniques rapides et accessibles à tous, quel que soit l’âge et l’état de santé.

 Ses bénéfices au travail sont nombreux.

 Tout d’abord elle permet de se relier à son corps, ce qui ramène au présent et fait sortir des ruminations et anticipations. Ainsi, sa pratique allège la charge mentale, libère du stress, amène à bien vivre ses émotions, renforce la concentration et la mémorisation, aide à la prise de décision et permet de réguler son énergie.

 En somme, c’est un outil de prévention des risquespsychosociaux. En apprenant à « débrancher la prise », il est possible d’installer sur la durée un meilleur équilibre entre vie personnelle et professionnelle, être capable de sortir du contexte de travail en se réalignant avec soi-même. La sophrologie permet une prise de conscience des impacts du travail sur sa santé et de ses facteurs de risque. Un.e salarié.e entraîné.e en sophrologie détectera rapidement les signaux corporels de fatigue et sentira ses limites. En connaissance de ses besoins et en confiance, elle/il pourra également plus facilement exprimer ses besoins. Son utilisation amène également une qualité dans l’écoute de soi et des autres, et ainsi améliore la communication. Si elle se découvre un peu tard, elle permettra toutefois de sortir plus rapidement d’un burnout.

 Au niveau physique, la respiration et les mouvements permettent de relâcher les tensions physiques et mentales, de préparer au sommeil, de récupérer rapidement de l’énergie, notamment avec des horaires décalés ou de nuit. La sophrologie offre ainsi une possibilité de prévention ou de récupération des troubles musculosquelettiques.

 Au niveau spirituel, la pensée positive est développée, avec un renforcement de la confiance en soi pour préparer des challenges comme un entretien délicat, une négociation difficile, une prise de parole en public, ou, sur la durée, pour accompagner les transformations de l’entreprise, voire un repositionnement professionnel. Elle aide à se connecter à ses ressources pour les réutiliser au besoin, pour mieux faire face aux contraintes. Elle offre aussi la prise de recul nécessaire à la recherche de solutions créatives.

 Quelques exemples réussis de sophrologie appliquée à l’entreprise.

  • Groupe du midi interentreprises :

Un coup de boost pour bien commencer la semaine, dans un état d’esprit plus serein face à la charge de travail, pour « durer » plus longtemps

  • Protection du sommeil des pompiers et du personnel infirmier :

Ils s’endorment plus vite, avec un sommeil plus récupérateur. Il leur est plus facile de se réveiller dans l’urgence.

  • Sophrologie comme outil de coaching pour la reprise du travail après un burnout

Les techniques de sophrologie ont aidé les coaché.es à identifier les somatisations dues au manque d’affirmation de soi. La charge mentale et émotionnelle s’en est trouvée réduite (élimination des ruminations), il leur est devenu plus facile de dire non, de temporiser face aux urgences (dans des métiers commerciaux à interruptions, avec une pression des objectifs). La pratique a également aidé à poser un regard plus bienveillant envers elles-eux, à identifier et exprimer leurs valeurs et regagner l’énergie utilisée auparavant pour s’adapter au-delà de ses limites.

 Bien sûr, la sophrologie n’est pas une solution unique mais une méthode dans une approche globale et collective, prenant en compte le fonctionnement de l’entreprise et le climat de travail : son organisation, son management, sa communication… et prévoyant une coconstruction des solutions d’amélioration de la qualité de vie dans l’entreprise.

 Avant tout, pour libérer la charge mentale et physique, un cadre sécurisant est nécessaire. C’est pour cette raison que j’ai rejoint l’ISQVT, pour aider les entreprises de manière globale et multidisciplinaire et pour offrir à tous les conditions physiques et psychiques dignes d’une organisation socialement responsable et économiquement durable.

 

 

 

Des instants de bonheur pour une vie joyeuse et pleine d’élan

Des instants de bonheur pour une vie joyeuse et pleine d’élan

cultiver la pensée positive

L’être humain a tendance à se focaliser sur les événements négatifs, ce qui peut faire entrer dans un cercle vicieux. Concentrer son attention vers les phénomènes positifs doit donc s’entraîner, mais le résultat est tellement gratifiant et bénéfique, avec un regard plus ouvert et l’enclenchement d’un cercle vertueux d’événements positifs.

 La semaine dernière, j’ai fait une expérience. J’ai demandé sur les réseaux sociaux à mes amis et contacts ce qu’était le bonheur pour eux. J’en profite pour remercier ceux qui ont répondu et dépassé le stade du « Like ». Les réponses étaient poétiques et magnifiques et m’ont permis de dégager des tendances.

 Tout d’abord, ce qui nous relie à notre corps, aux sensations agréables :

 « Quand je me réveille naturellement vers 6h, que je peux faire une petite méditation pendant qu’un thé chauffe… puis, me recoucher, me rendormir jusqu’au réveil de 7h… »

« Quelques mouvements de yoga »

« Une tasse de thé »

«  Eclairer le feu le matin. J’approche une allumette et les petits bouts de genet et de bois secs s’enflamment lentement en faisant de petits craquements et en dégageant une légère chaleur et une senteur exquise, celle du renouveau. C’est le bonheur ! »

 Ensuite, la contemplation de la nature, moments suspendus hors du temps :

« Pour moi, c’est être allongée au bord d’un lac par une journée ensoleillée, sous le feuillage d’un arbre que le vent froisse doucement… »

« Un lever de soleil »

Puis, l’observation des animaux, les petits et les fragiles :

« Le bonheur, pour moi, c’est un chant d’oiseau au lever du jour, annonciateur de printemps. »

« mon petit casse-noisette qui vient me rendre visite de bon matin. »

« Le ronron de mon chat »

Un psychologue m’a un jour expliqué que ces petits animaux nous relient à notre enfant intérieur.

 Et enfin, le lien aux autres, le partage :

« Les journées qui s’allongent accompagnées du chant des oiseaux marquent l’arrivée des beaux jours, de l’ouverture des terrasses, des moments d’amitiés partagés… tous ces petits et grands bonheurs de la vie »

« C’est écouter Giedré à deux au petit-déjeuner et rire aux éclats en regardant le chat jouer »

  Bien sûr, ce n’est pas exhaustif, mais j’y vois un fil conducteur, celui du lien, entre nous, avec notre environnement. Une manière de nous replacer comme partie intégrante d’un tout.

 A l’évocation de ces moments heureux, nous faisons ressurgir notre capacité à nous émerveiller. En le faisant quotidiennement, nous pouvons apprendre à nous focaliser sur le positif et à le cultiver. Plutôt que de nous centrer sur le négatif en boucle, nous habituer à nourrir la pensée positive.

A la longue, nous pourrons ainsi orienter notre regard sur ce qui nous fait du bien, entretenir notre bienêtre, ouvrir notre esprit à de belles perspectives, qui nous donnerons envie d’entreprendre, et ainsi de suite.

 Ce n’est pas une méthode Coué, mais comme une gymnastique, une rééducation chez le physio, pour se programmer à développer le positif, le valoriser, le voir plus au quotidien, et le faire rayonner autour de soi. Cela se passe au niveau cérébral : à force d’emprunter souvent des petits sentiers neuronaux abrupts, ils deviennent de larges routes faciles à pratiquer.

Comment faire ? Prendre le temps de laisser aller son regard autour de soi dans ses déplacements quotidiens, en lâchant son téléphone, accepter des moments de rien, même d’attente. Et pourquoi pas, consigner dans un journal d’émerveillement ces petites observations et constater ce qui nous fait du bien pour en faire des rituels à reproduire.

 En pratiquant cela dans les bons moments, nous pourrons puiser plus facilement dans ces ressources sur les périodes plus difficiles.

 

 

La sophrologie pour la gestion du stress

La sophrologie pour la gestion du stress

gestion du stress

Ce mois-ci, j’ai souhaité partager l’expérience d’un contrôleur aérien à la retraite ayant utilisé la sophrologie tout au long de sa carrière pour gérer le stress inhérent à son métier.

Bonjour Michel, merci de nous accorder ce témoignage. Tu as travaillé à la tour de contrôle de Genève pendant 30 ans et ton expérience est précieuse.

Peux-tu nous expliquer quels ont été les facteurs de stress liés à ton ancien métier ?

C’est un métier stressant par nature, on a la responsabilité de vies humaines car nos décisions peuvent impliquer la vie ou la mort. Les actions doivent être anticipées et aboutir à un résultat précis un moment après, avec des avions qui volent, atterrissent ou décollent à plusieurs centaines de km par heure.

On a aussi la gestion simultanée de nombreux avions en mouvement contenant des passagers. Les choses évoluent vite et l’on n’a pas le moyen de les arrêter.

Il faut s’adapter en permanence à une situation extrêmement changeante, sans pouvoir agir directement dessus, mais seulement par l’intermédiaire des pilotes. C’est un peu comme conduire une voiture de course sans tenir le volant soimême mais en donnant des ordres à celui qui le tient.

Comment as-tu connu la sophrologie ?

Un ami organisait des cours avec un sophrologue dans les années 80 à Rolle. J’ai tout de suite compris que cela pourrait m’aider dans ma formation de contrôleur, en arrivant à rester calme malgré les émotions et les tensions. Nous avons fait des exercices pour apprendre à se détendre à l’aide de la respiration abdominale.

Comment utilisais-tu la sophrologie dans ton métier ?

Il me suffisait de respirer profondément avec le bas  ventre en étant concentré sur mon corps pour ralentir mon rythme cardiaque et alors retrouver immédiatement la sérénité et la clarté d’esprit. J’avais associé  l’entraînement à la respiration profonde avec une détente totale. Et cela assis à mon poste de travail, les yeux ouverts (sic) devant mes écrans, tout en surveillant la situation à l’extérieur par la vue directe de la tour, ou en salle face aux radars. Bref, en pleine action.

A quels moments en particulier y as-tu fait appel ?

Dès que la tension montait trop, que la difficulté s’accroissait et que la gestion de la situation ne permettait plus aucune erreur. Ou par exemple, si un avion déclarait une urgence et qu’il fallait changer tout ce que l’on avait préparé pour lui donner la priorité absolue.

A quoi voyais-tu que la tension montait ?

Quand la situation se compliquait et qu’il commençait à y avoir trop de choses à gérer pour pouvoir suivre. Or il faut s’en rendre compte avant d’être débordé pour continuer à faire les choses correctement. Par exemple une accumulation d’appels, d’avions, de problèmes météo… Il ne fallait alors pas céder à la panique, et prendre des actions immédiates et claires pour maîtriser la situation.

Qu’est-ce que cela t’a apporté ?

La sophrologie m’a permis de garder mon sangfroid dans des circonstances de grand stress. Je peux dire en toute humilité que cela m’a aidé à sauver des vies et finir ma carrière sans avoir de cas sur la conscience ni de remords.

Quelles seraient tes recommandations pour un jeune contrôleur qui débute dans le métier ?

Sans aucune hésitation, faites de la sophrologie.