Corinne Mahaut (C.M.) : Lors de nos séances, vous m’avez dit avoir découvert la sophrologie il y a très longtemps. Comment cela a-t-il commencé ?

Le résident (R.) : Oui, tout à fait. J’ai participé à un séminaire de sophrologie en entreprise il y a… oh, environ 40 ans ! J’ai tout de suite accroché. Je trouvais que ça m’aidait à garder la tête froide, à mieux gérer les tensions du travail.

C.M. : Et vous ne vous êtes pas arrêté là…

R. : Non, pas du tout ! Quand je suis devenu DRH, j’ai voulu proposer la sophrologie à mes équipes. J’en avais vu les bénéfices sur moi, alors je me suis dit : “Pourquoi pas eux ?”. Nous avons organisé plusieurs sessions en interne.

C.M. : Quels effets aviez-vous observés chez vos collaborateurs ?

R. : Une différence notable. Les personnes étaient plus calmes, plus concentrées, plus disponibles aussi. Ça créait une ambiance de travail plus saine. Et moi, j’ai continué à pratiquer toute ma carrière. La sophrologie m’a beaucoup aidé à gérer le stress, à récupérer quand j’étais fatigué, à retrouver de l’énergie.

C.M. : Vous m’avez dit être surpris que la sophrologie soit moins présente aujourd’hui dans les entreprises en Suisse…

R. : Oui, vraiment ! Quand je vois les niveaux de stress actuels, les tensions, la fatigue… je ne comprends pas pourquoi ce n’est plus systématiquement proposé. Les besoins sont plus grands que jamais. C’est dommage de se priver d’une méthode aussi simple, efficace et accessible.

C.M. : Effectivement. Dans la prévention du burn-out et de la fatigue professionnelle, cette méthode a toute sa place. Elle est facile à mettre en place pour les entreprises, et pour les collaborateurs, elle s’intègre facilement au quotidien.